TempsDanse à Castelnaudary : c’est la rentrée

TempsDanse à Castelnaudary : c’est la rentrée

TempsDanse à Castelnaudary : c’est la rentrée

 

 

Publié le  , mis à jour 

Le studio TempsDanse est une école de danse fondée en 2017 par Lisa Belliato, danseuse, chorégraphe, et professeur diplômée d’état du conservatoire de Toulouse. Elle est située au 14 rue des Potiers à Castelnaudary, dans des locaux neufs, climatisés et appropriés à la pratique de la danse.

L’école propose des cours de danse classique, modern jazz et de street dance enfants et adultes, ainsi que des cours d’éveil (à partir de 4 ans) et d’initiation aux trois disciplines enseignées dans l’école pour les 6/7 ans. Les cours de danse douce et de renforcement musculaire et stretching sont toujours au programme. La nouveauté cette année est le cours baby (à partir de 18 mois), le samedi matin avec la participation d’un parent.

Toutes les mesures nécessaires pour vous accueillir en toute sécurité et pour faire face au Covid-19 seront prises. Tous les cours seront assurés en visio en cas de reconfinement avec accès à des cours supplémentaires gratuitement, et les spectacles et concours seront maintenus mais réadaptés aux conditions. Le studio est régulièrement désinfecté et aéré. Les gestes barrières sont appliqués. Les cours et chorégraphies sont adaptés pour respecter la distance physique nécessaire. Le nombre de personnes par cours est limité (mais c’était déjà le cas avant pour assurer un meilleur suivi pédagogique.)

Les élèves ont été nombreux à répondre présent pour les pré-inscriptions, mais il reste cependant quelques places. N’hésitez pas à venir faire un essai gratuit et de rejoindre le studio ou l’ambiance se veut chaleureuse, moderne et bienveillante tout en privilégiant la rigueur, l’investissement et le travail technique.

Pour toutes informations : 06 81 23 76 19 et www. studio-tempsdanse. fr
Gladys KICHKOFF

 

L’école de Lisa Belliato inaugurée

L’école de Lisa Belliato inaugurée

Le studio Tempsdanse de Lisa Belliato, situé 14, rue des Potiers à Castelnaudary, a ouvert ses portes. En présence de Patrick Maugard et d’une partie de son équipe, Lisa Belliato a pu présenter son travail au travers de démonstrations effectuées par ses élèves. De nombreuses personnes sont venues assister à cette ouverture et ont été conquises par la découverte de ce studio. Une nouvelle saison de cours, stages, spectacles, concours, se prépare dans une ambiance studieuse et chaleureuse. Pour tout renseignement, www.studio-tempsdanse.fr ou au 06 81 23 76 19 et 04 68 23 21 42.

Une nouvelle école de danse sur la ville

Une nouvelle école de danse sur la ville

Lisa Belliato n’est pas une inconnue à Castelnaudary. Depuis plusieurs années, elle a donné des cours de modern jazz à l’école de danse Elan, a collaboré avec Christine Sicre et l’association Ecas, créé et présenté ses chorégraphies pour ados, adultes, handicapés et même «bébés portés» (des mamans qui dansent avec leur bébé dans les bras). Une passionnée de danse qui se lance des défis.

Le dernier est de monter sa propre école de danse. L’opportunité de l’achat d’une maison avec un grand espace de 100 m² l’a décidée à franchir le pas. Elle vient d’ouvrir son école de danse intitulée Studio Tempsdanse, au 14, rue des Potiers. L’inauguration aura lieu le mercredi 13 septembre, à 14 heures. Les cours pour adultes commenceront le soir même à 20 heures. On peut s’inscrire soit ce mercredi, de 16 heures à 19 heures, soit le samedi 9 septembre, lors du forum des associations.

Lisa dispensera des cours de modern jazz. Une fois par mois, Kader Dehili viendra initier au «break» (hip-hop au sol).

Objectif : faire changer les «a priori» sur la danse

Lisa a commencé la danse classique toute petite, dans l’Hérault puis à Carcassonne. Elle a fait une formation au centre James-Carlès à Toulouse où elle a obtenu son examen d’aptitude. Puis est entrée au conservatoire de Toulouse et en est sortie avec un diplôme d’État qui lui permet d’enseigner. «J’ai pratiqué d’autres styles de danse pour être la plus complète possible, explique-t-elle. Mon but est de casser les codes et de changer les «a priori» sur la danse. Je suis une passionnée. J’ai envie de faire découvrir la danse à tout le monde. Je fais danser les personnes handicapées et je vais dans les Ephad auprès des personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer. J’ai besoin de multiplier les projets». Un projet récent qu’elle a expérimenté depuis trois ans : organiser un concours de chorégraphie «tempsdanse» pour les amateurs. «Les élèves présentent leurs chorégraphies devant des danseurs professionnels. L’objectif est de pouvoir participer à un concours et d’avoir l’avis des professionnels.»

Contact : tél. 06 81 23 76 19. Site :

www. Studio-tempsdanse.fr

Une nouvelle compagnie de danse : Iridium

Une nouvelle compagnie de danse : Iridium

Lisa Belliato est une danseuse chorégraphe connue dans le milieu chaurien pour ses cours de danse et ses prestations avec ses élèves lors de manifestations. Sa dernière a été un extrait de sa nouvelle chorégraphie qu’elle a montré aux Trois-Ponts à la présentation du programme de la saison. Elle a créé depuis 2013 une compagnie : Iridium.

Cette compagnie a pour objectifs la création de spectacles de danse, la mise en place d’ateliers de recherche artistique et d’actions de sensibilisation. Elle fonctionne actuellement avec deux danseuses et un artiste graphiste. Leur axe principal est de rechercher les formes de croisements possibles entre différents langages artistiques à travers la danse contemporaine, le hip-hop ou le modern jazz.

Lisa Belliato une danseuse éclectique

Lisa commence la danse classique à 3 ans. A Carcassonne, elle suit aussi des cours de modern jazz, se perfectionne en intégrant le centre James-Carlès à Toulouse et pratiquera danse jazz, contemporaine et classique. Ce n’est pas assez, cette boulimique de danse veut tout connaître : hip-hop, ragga, street jazz, danse orientale, salsa et comédie musicale. Elle obtient son diplôme d’État de professeur de danse jazz et se dirige vers l’enseignement. Puis elle crée en 2007 sa propre compagnie de jeunes danseurs, Synoptic, et intègre aussi la compagnie Ykodancefaso. Son désir de création l’amène à fonder, en 2013, une autre compagnie, Iridium, mêlant danse et art graphique.

Cette talentueuse et généreuse touche à tout va, en parallèle, animer des ateliers de danse pour les handicapés. Tant et si bien qu’elle est nommée responsable handidanse de la Région Languedoc-Roussillon.

 

Portrait Lisa Belliato 2013

Portrait Lisa Belliato 2013

Lisa Belliato, le
mouvement
perpétuel

Publié le 17/11/2013 à 03:51, Mis à jour le 17/11/2013 à 09:58 portrait

Ici sur la scène des Trois-Ponts à Castelnaudary, Lisa Belliato vit la danse comme «une voie d’accès» à soi et aux autres. /Photo DDM archives

On a beau chercher un secret, une recette miracle pour cerner ce régime hyperactif, on ne trouve pas. On s’en tiendra à ce qui émane d’elle : une vitalité solaire. Lisa Belliato est «una bella personna», comme on dit chez nos amis transalpins pour définir l’humanité radieuse de quelqu’un. D’italien, Lisa en a le nom. Celui de son époux, professeur d’escrime à la MJC de Carcassonne. Ses origines à elle s’enracinent, côté mère à Paris et côté père, en Espagne et en Andorre. Elle, elle se définit Carcassonnaise.

Vitalité donc. À 26 ans, Lisa est prof de danse depuis déjà 11 ans, déléguée régionale de la fédération handidanse, administratrice de ladite fédération, mère de deux garçonnets de 5 ans et 16 mois – «je voulais fonder une famille tôt», dit-elle avec une fierté joyeuse -, danseuse de la Cie Yikodancefaso de Gahe Bama à Castelnaudary, fondatrice de sa propre compagnie Synoptic et artiste qui travaille à la création de deux pièces. Et quand on écrit prof de danse, il faut préciser que c’est 30 heures par semaine à Carcassonne (MJC), Palaja, Castelnaudary (dans une école de danse Élan et les ateliers culturels de la ville), Alzonne (FEP), Bram (collège, option danse). Ouf ! Et encore on vous fait grâce de la liste des interventions ponctuelles de cette habitante de Saint-Papoul. La dernière rencontre dansée remonte à peu de temps auprès de malades Alzheimer à Castelnaudary. Quand on lui demande si elle a un violon d’Ingres, cela fait tilt : «Eh bien non, aucun ! Je me rends compte que depuis mes études, je n’ai pas cessé d’enchaîner les cours et les projets».

Danse et bac S

Pourquoi la danse ? La question ne s’est jamais posée. Son chemin est tracé depuis l’enfance : elle a toujours voulu danser et avant tout former les autres. «Je savais que je serais prof de danse». Aucun modèle familial là-dedans : une mère infirmière et un père employé de mairie, compositeur et musicien. Môme, cette ancienne élève d’Odile Cals a fait ses armes comme danseuse classique avant de bifurquer vers le modern jazz. Au lycée, l’affaire se corse. Là voilà qui bachote à fond pour décrocher son bac S, tout en cumulant les heures quasi quotidiennes de cours de danse, en tant qu’élève, et bientôt comme prof. Elle a 15 ans. «C’était à la MJC de Carcassonne. Le prof a souffert de blessures. Je l’ai d’abord assisté et puis il a dû s’absenter et ça s’est fait comme ça», raconte-t-elle simplement. La jeune fille de l’époque s’est retrouvée face à ses propres camarades. Camarade est un bien grand mot ! Il a fallu qu’elle s’affirme. Cette expérience la nourrit au quotidien : «J’avais du mal à m’intégrer aux autres. La danse m’a permis de trouver ma place. C’est une voix d’accès». Tenace, elle s’est construite instinctivement dans ce cheminement impérieux. Elle se souvient de quelques humiliations, de son corps d’ado jugé trop rond par l’un de ses profs, trop en formes, pas assez filiforme et de ses régimes pour perdre du poids. «Mon prof de danse était un modèle. On se construit avec l’image qu’on vous renvoie. Rétrospectivement, je sais à quel point cela peut être dangereux de renvoyer ça à une ado».

Sa pédagogie et les valeurs qu’elle défend sont l’exact contraire du formatage et de la norme imposée qui rétrécissent les cerveaux et les silhouettes. Primo : le rapport au lieu. Que ce soit à la MJC ou dans une école dédiée, la danse c’est du sérieux ! Son exigence ne varie pas. Secundo : inclure au lieu d’exclure car elle sait physiquement et intimement l’épanouissement qu’apporte son art. «La danse est trop élitiste. N’importe qui qui a envie de danser doit pouvoir trouver un lieu pour apprendre et partager avec d’autres». Parce qu’elle trouve injuste la sélection, elle s’est spécialisée dans l’handidanse. Depuis 2007, elle a ouvert un cours, d’abord aux danseurs aveugles et depuis cette année, aux personnes handicapées moteur, à la MJC.

Elle dit de son parcours qu’il est «à l’envers». «D’habitude, on rentre dans une Cie et puis on vient à l’enseignement plus tard. Moi, c’est dans l’autre sens !». Elle vient d’intégrer la Cie Yikodancefaso. Et avec huit de ses élèves au sein de sa propre compagnie ainsi qu’aux côtés de sa plus ancienne élève, Jocya Ripiego, elle se lance depuis peu dans l’aventure de la création nourrie de sa riche expérience humaine. Et de son désir inaltérable de transmettre. Pour Jocya, étudiante au conservatoire à Toulouse, Lisa Belliato est animée par sa générosité, sa passion et une curiosité sans bornes. «Elle est exigeante, perfectionniste et toujours positive». La création sur laquelle planchent les deux jeunes femmes met au cœur la relation de mère-fille. La transmission, encore et toujours.

Céline Samperez-Bedos

Portrait LISA BELLIATO 2015

Portrait LISA BELLIATO 2015

Carcassonne : elle fait danser les malvoyants et les handicapés

Le 07 mars à 16h24 par Laurent Costes | Mis à jour le 07 mars

  • Lisa Belliato est déléguée régionale handidanse.(Photo par CARCASSONNE CLAUDE BOYER)

Lisa Belliato propose depuis 2008 des cours de danse pour les malvoyants et handicapés à la MJC. Cette jeune professeur met un point d’honneur à ouvrir cette discipline à ceux qui en sont exclus.

Les tutus, ce n’est pas trop pour elle. Avec le classique, « ce n’est pas le grand amour« , avoue celle qui préfère le modern jazz ou le contemporain. Au milieu de l’univers bien réglé des profs de danse, Lisa Belliato détonne. Prête à tous les défis pour enseigner cet art, cette jeune mère de famille a choisi, parmi ses élèves, des malvoyants et des handicapés, généralement exclus de cette discipline. Depuis 2008, Lisa Belliato anime ainsi un atelier spécifique à la MJC.

« Tout passe par les mots. Personne n’aime être manipulée comme un pantin. Alors j’essaye d’être la plus précise pour les orienter. Il faut remettre en cause tout son enseignement.« 

Cette aventure, Lisa Belliato la nourrissait depuis longtemps. La prof garde toujours en travers de la gorge, les réflexions dont elle a fait les frais, comme nombre de jeunes filles qui ne correspondent pas à l’esthétique de la danse classique. « On me faisait constamment remarquer que j’avais un ou deux kilos de trop. Et j’étais pourtant mince ! » Son visage s’assombrit quand elle évoque les cas de certaines élèves, cachées en fond de scène pour les spectacles, car honorées de formes pourtant si naturelles.

C’est cette « injustice« , qui a orienté la jeune femme dans son futur métier vers les exclus de cet art. Mais dans cet univers où il ne faut visiblement pas trop se distinguer, personne n’était intéressée pour accueillir de tel cours. C’est donc à la MJC, lieu ouvert à la diversité, que Lisa Belliato a ouvert son atelier. Et ainsi pimenter la profession qu’elle rêvait d’exercer depuis toujours.

Car si beaucoup de ses camarades de barre s’imaginaient en danseuses étoiles, Lisa Belliato souhaitait, elle, enseigner cette discipline qu’elle a embrassée à 3 ans.

« Enfant, je dansais tout le temps à la maison« . Depuis, Lisa Belliato n’a jamais arrêté. Multipliant les cours de classique et jazz à l’adolescence. Arrivée avec sa mère à Carcassonne en 1996, l’élève se perfectionne presque tous les soirs et le mercredi chez Odile Cals.

Son agenda ne laisse guère de place à l’ennui. Après la classe, la jeune fille, titulaire d’un bac scientifique, enfile les ballerines. Elle s’essaye aussi à la musique avec l’apprentissage du piano et de la clarinette puis au théâtreavec Alain Pérez dit « Pèpe ».

« Mais je n’avais pas le temps, même si j’avais quelques facilités en musique« . Lisa Belliato ne conserve finalement que la danse. Et elle devient, à seulement 16 ans, animatrice d’un atelier à la MJC. « J’étais venue assister un professeur. Il m’a laissé son cours. J’avais à gérer des filles plus âgées que moi. Je ne me suis pas laissée faire… » On n’en doute pas : derrière les yeux verts de cette enseignante, se cache un caractère visiblement bien trempé.

C’est par sa mère que Lisa Belliato a connu la vénérable institution du 91, rue Aimé-Ramond. Bénévole, cette infirmière donnait des cours de maths, en soutien scolaire. C’est peut-être par cette fibre familiale que la professeur a choisi d’intervenir auprès des handicapés. Elle est même allée faire danser dans les hôpitaux des malades d’Alzheimer. « Je les sors d’un environnement un peu lourd ».

Engagement qui la conduit à assurer la délégation régionale de la Fédération française Handidanse depuis trois ans. Cette jeune maman, – les prénoms de ses deux fils sont tatoués sur son bras gauche -, multiplie aussi les scènes avec ses élèves de la MJC. On l’a dernièrement vu au festival Graines d’artiste à Jean-Alary ; et jeudi, à Castelnaudary. Les kilomètres ne lui font pas peur : outre les séances à Carcassonne, la jeune femme enseigne aussi classique, jazz et hip-hop à l’école de danse Élan à Castelnaudary, Palaja et Alzonne… Autant dire que les week-ends tranquilles sont rares chez les Belliato : son mari, Thomas, enseigne l’escrime… à la MJC, entre autres.

Depuis quelque temps, la professeur rêve à nouveau de scène. Elle vient de monter la compagnie Iridium pour un duo sur la relation mère et fille. La création sera dévoilée le 22 mai à Alzonne. Elle nourrit aussi d’autres projets. Comme monter sa propre école de danse où le public handicapé sera, bien sûr, accueilli. Son étoile sera toujours l’enseignement de la danse pour tous.

 

Ses dates-clés

10 décembre 1986. Naissance à Béziers.

  1. Premiers cours de danse à Bédarieux.
  2. Arrivée à Carcassonne.
  3. Elle débute l’enseignement de la danse à la MJC.
  4. Elle intègre le centre James Carlès à Toulouse.
  5. Premiers cours donnés à des élèves malvoyants.